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Le médecin aide major de 1ere classe SEVAUX


Bien que le Médecin SEVAUX ne figure pas dans les listes de prisonniers parues dans la Gazette des Ardennes durant la guerre (à moins qu'il n'ait échappé à notre lecture attentive de plus de 350000 noms), , le document ci-après nous éclaire sur son sort après les combats de NAMUR auxquels le 45 RI pris part

Mentionné disparu au JMO, il a en fait été fait prisonnier à NAMUR. Le médecin aide major de 1ere classe SEVAUX a été interné à MAGDEBOURG  il apparaît avoir été libéré fin 1914. A son retour en France, il intervient en faveur de confrères faits belges faits prisonniers également à NAMUR.
Vu la rupture des relations diplomatiques entre la Belgique et l’Allemagne, les démarches se feront par le biais de l’Espagne, pays neutre

Extrait de « Les Pourparlers Diplomatiques » 12 avril 1914 – 6 avril 1915 – Deuxième livre gris Belge

Pourparler_Diplomatique.jpg
N° 96

M. Davignon, Ministre des affaires étrangères, au Baron Grenier, Ministre du Roi à Madrid

Le Havre le 9 Janvier 1915

    Monsieur le Baron,
    J’ai l’honneur de vous faire parvenir, sous ce pli, la copie d’une lettre que le médecin aide-major français SEVAUX a adressé au Directeur du Service de santé de l’armée belge, et qui m’a été transmise par une communication du ministre de la guerre  du 29 décembre dernier.

    Comme vous le verrez, les autorités allemandes refusent d’appliquer aux médecins belges les règles imposées par la Convention de Genève.
    Je vous prie de bien vouloir recourir  à l’intermédiaire du Gouvernement espagnol pour transmettre au Gouvernement allemand les protestations du Gouvernement belge en ce qui concerne la non-observation  de la Convention de Genève et notamment le refus d’autoriser les médecins belges Miest, Ricard et d’Haese à rejoindre l’armée belge.
    Veuillez agréer, etc .     
                            (s) DAVIGNON.


Source CICR

 

Le Médecin aide-major de   1ère classe SEVAUX, a été rapatrié le même jour que le PETIT Charles

 

Source CICR
 
Annexe au n° 96
 

Le Médecin aide-major de   1ère classe SEVAUX, du 45e régiment d’infanterie français, à Monsieur le Directeur du Service de Santé de l’armée belge.

Lorient le 14 décembre 1914

    J’ai l’honneur de vous transmettre le rapport ci-dessous au nom des médecins militaires belges Miest, Ricard et d’Haese, retenus en captivité à Magdebourg (Prusse) et que j’ai quitté le 1er  décembre 1914.

Ces médecins sont restés au milieu de leurs blessés dans les combats qui eurent lieu autour de Namur. Ils furent employés dans cette ville jusqu’aux environs du 20 septembre.

A cette date, les autorités allemandes leur demandèrent de consentir à aller en Allemagne donner leurs soins aux prisonniers belges, déclarant que c’était pour eux une question d’humanité  et faisant appel à leur conscience.

Le Garnisonartz de Namur, Dr Shilling, leur promis qu’ils seraient libres, logés et nourris convenablement, payés suivant le grade correspondant dans l’armée allemande.
Ces médecins furent dirigés sur Magdebourg. Ils y sont encore. Ils sont de fait , sinon en principe, prisonniers. A Magdebourg se trouve un camp d’officiers prisonniers belges et français. Les docteurs Miest et d’Haese n’ont jamais été employés au traitement de leurs compatriotes. Ils sont systématiquement tenus à l’écart de toute besogne médicale. Leur nourriture est celle des officiers prisonniers, c'est-à-dire très médiocre.  Ils couchent sur des grabats. Les Drs Ricart et d’Haese touchent 62 marks, le Dr Miest 141 marks. Ces soldes ne sont pas celles qu’ils devraient toucher conformément à la Convention de Genève.

L’autorité allemande leur propose de rentre en Belgique, mais ils considèrent que ce serait une désertion. Ils veulent retourner à l’armée belge et s’étonnent de voir partir de temps à autre leurs camarades, médecins français, tandis qu’on semble vouloir les garder indéfiniment à Magdebourg.
Ils m’ont fait l’honneur de me demander de vouloir bien vous transmettre leurs doléances. Ils vous prient respectueusement de vouloir bien faire le nécessaire pour que la Convention de Genève leur soit appliquée, les médecins belges devant être relâchés aussi bien que les médecins français.
                            (s) Dr SEVAUX

N° 97
Le Ministre du Roi à Berne, à M. Davignon, Ministre des Affaires étrangères.
Berne le 25 janvier 1915.
    Monsieur le Ministre,
    J’ai l’honneur de vous faire savoir que 64 officiers et soldats du Service de Santé de l’armée belge ont été libérés par les autorités allemandes et ont passé par Berne le 22 de ce mois. Je me suis rendu à la gare ainsi que MM. De Raymond et De Diesbach, pour saluer nos compatriotes et nous mettre à leur disposition pour le cas ou ils auraient eu besoin de quelque chose.
    On m’annonce à l’instant le passage de sept officiers du Service de Santé qui doivent arriver d’Allemagne cet après midi.
    Veuillez agréer, etc .     
                            (s) Baron de GROOTE .


Remerciements à Vincent SCARNIET pour cette communication


Date de création : 27/04/2010 ! 13:37
Dernière modification : 20/08/2014 ! 23:30
Catégorie : Découvrir - Témoignage
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