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29 août 1914


Départ de MONTCORNET pour LA CHAUSSEE (sud de la grand route de MARLE)
Ordre n°22 de la 8e brigade.
Le régiment se forme en formation articulée à la ferme de la CHAUSSEE.
Violente canonnade vers le nord  et combat d’infanterie. Le 10e corps est engagé.
Vers midi, ordre est donné de transporter la 8e brigade en chemin de fer de FAUCOUZY dans la région de VERSIGNY près de LA FERE.
Le régiment se rend à FAUCOUZY pour s’y embarquer et y est rassemblé à 3 h 30.
Mais vers 4 h le contre ordre est donné pour l’embarquement en chemin de fer.
Le colonel reçoit l’ordre de se porter vers la route de MARLE et de marcher dans les traces de la brigade PETAIN qui se porte à l’attaque  des troupes qui ont franchi  la rive gauche de l’Oise.
Le combat est très vif, fusillade très nourrie. Canonnade très violente, visiblement l’ennemi se replie.
Le 45e marche en 2e ligne entre LANDIFAY et Le HERIE la VIEVILLE.
Btn STRAUSS 1e ligne .  Btn BOURDIEU 2e ligne et btn  MARCONNET en arrière et à gauche  du btn STRAUSS
A la nuit le régiment couche sur le terrain couvert par des avant postes de combat  (Cie PY 7e )
A 10 h 45 le  Btn MARCONNET reçoit l’ordre de les mettre à la disposition du Gal GALLET commandant la 1e D.I, à la ferme de la Bretagne (2000 m nord de Le HERIE la VIEVILLE)

GUSTAVE MOCQ soldat brancardier est griévement blessé il est le seul rescapé parmi des 18 soldats de son groupe.

Voici comment s'est déroulée pour le sergent Georges Pettgen, du 45e régiment d'infanterie, la bataille de Guise : " Dans la nuit du 29 au 30 août, notre section est en avant-garde, à la ferme de " La Bretagne " située sur la route nationale à 500 mètres de la sortie nord de Le Hérie. Nos sentinelles sont placées en éventail autour des bâtiments, face à Guise occupée par l'ennemi depuis la veille. " Le 30, au lever du jour, nous constatons la présence des Allemands à quelques centaines de mètres de nous : ils ont progressé durant la nuit en direction du sud et occupent toutes les hauteurs devant nous. Bientôt les coups de feu commencent, s'intensifient rapidement, se propagent partout. Nous quittons la ferme, descendons vers une cuvette, remontons légèrement la pente et restons accrochés en tirailleurs le long d'un talus orienté est-ouest. Notre compagnie s'appuie sur la route et regarde maintenant la ferme de " La Bretagne ". " Nous sommes bien engagés dans la bataille et resterons fixés là jusqu'à la fin de l'après-midi. Partout, à droite, à gauche, devant nous, jusqu'aux points les plus éloignés où portent nos regards, la campagne est couverte de fantassins français à notre hauteur, de fantassins allemands en face. " Des deux côtés, les troupes sont déployées en tirailleurs. Le feu devient de plus en plus violent. Les cibles sont apparentes et on tire " dans le tas ". Nous sommes aussi très " arrosés ". A flanc de coteau, les sections allemandes, en rangs serrés, non déployées, avancent en rampant, rejoignant peu a peu leurs lignes de tirailleurs. Les balles sifflent dru. Le tambour de la section a sa caisse trouée. L'artillerie ennemie, abritée dans les vallons, reste invisible mais nous envoie de nombreux 77 à shrapnels. " Nous brûlons des quantités de munitions. Les fusils sont chauds. Les étuis s'accumulent en lignes continues. Jamais nous n'avons vu autant d'ennemis devant nous. " Dans la matinée un incendie fait rage derrière nous à l'entrée nord du village : c'est une ferme qui brûle et les blessés qui s'y étaient réfugiés s'en échappent s'ils le peuvent mais les autres périront. " Ce 30 août est un dimanche. La température est accablante. De nombreux camarades sont frappés d'insolation et transportés vers l'arrière. Nous " crevons " littéralement de soif . " Vers la fin de l'après-midi nous reculons sur la route de Le Hérie et atteignons les maisons du village et leurs jardins. Nous pouvons enfin nous rafraîchir en mangeant des fruits, des tomates et carottes et en suçant des feuilles de salade. Tout le vallon d'est en ouest sépare les masses de combattants : les Allemands sur les pentes sud, les Français sur les pentes nord. " La fusillade continue avec intensité et les deux artilleries donnent sans arrêt. Le combat ne s'est arrêté qu'à la tombée du jour et nous sommes restés sur le terrain pour y passer la nuit. " Aux premières heures du lendemain 31, nous battons en retraite par la route nationale jusqu'à Marle où nous voyons des milliers de civils fuyant vers le sud-ouest. Suivant les consignes reçues, nous les bloquons au passage à niveau, près de la gare, afin de permettre aux troupes et à leurs convois de continuer leur repli. " Du 28 au 31 août, la bataille de Guise, sur son vaste front de 25 kilomètres d'ouest en est, devait coûter la vie à neuf mille combattants, français et allemands, qui sont inhumés dans les trois cimetières du Sourd, de Meunevret et de la Désolation, à deux kilomètres au sud de Guise. Quel souvenir conserve le sergent Pettgen de ces combats meurtriers ? " C'est d'abord, dit-il, qu'aucun de nous, même pas notre capitaine, ne se rendait compte exactement de l'ampleur de la bataille à laquelle nous participions ni de l'étendue de son front. Nous ne l'avons su que longtemps après. " Ensuite, c'est que nous n'aurions jamais vu autant de troupes en action. Sur l'ensemble visible du champ de bataille, on pouvait apercevoir des milliers et des milliers de fantassins. Dix jours après, en reprenant l'offensive du 5 au 13 septembre, nous poursuivrons l'ennemi dans des formations moins denses et moins nombreuses. Trois semaines plus tard commencera la guerre de tranchées et l'ennemi restera invisible. "

Source: http://1914ancien.free.fr/guisebea.htm 

 

30 août 1914

Bourgeois_Adj_30_08_14.jpg

Ce btn y arrive à minuit et reçoit l’ordre de s’établir en repli pour le cas où une attaque de nuit de la brigade SAURET échouerait.
Le btn s’établit de chaque coté de la route face au N.O 9e cie (Cap VERNHET) et 10e cie (Cap DEVAUX) en 1e ligne ; 11e et 12e cies en 2e ligne. Les cies se mettent sous tranchées.
A 1h 45 la brigade d’attaque de nuit est refoulée en désordre , traverse le 3e btn qui protège sa retraite et aide à reformer les unités. Le btn est pris sous le feu de l’artillerie ennemie, reste en position, et est bientôt appuyé par le feu de 2 batteries placées en arrière et à gauche.
Le btn MARCONNET reste à La ferme de la Bretagne jusqu’à midi, heure à laquelle ce btn coopère au mouvement du régiment sur FAUCOUZY

Opérations générales
Ordre d’opération pour la journée du 30 août, daté de Le HERIE la VIEVILE 4h 30
Le 45e et troupe réservée . L’objectif du 1e C.A est GUISE
Vers 9h arrive un nouvel ordre daté du 30 août 1914
« Le 1e C.A devra contenir un maximum de force et en fin de journée devra avoir son cercle à FAUCOUZY. Le repli se fera sous la protection d’un échelon aux ordres du Colonel commandant le 45e Régiment  d’Infanterie et disposant du btn de 1e de ligne actuellement intact à la Ferme de BELLEVUE »

Ordres donnés par le Colonel GRUMBACH
Le détachement placé sous les ordres du colonel est composé de 3 btns du 45e et d’1 btn du 1e de ligne. Il est chargé de former repli des troupes engagées de la 1e D.I
Cet échelon de repli sera disposé de la façon suivante :

1e btn Cdt BOURDIEU en avant  de la lisière nord à Le HERIE la VIEVILLE
2e btn Cdt STRAUSS prendra la coupe à l’ouest de Le HERIE la VIEVILLE
1e btn 1e de ligne  occupera la coupe au nord de la Ferme de BELLEVUE. Ce btn établira la liaison avec le 1e btn du 45e au nord de Le HERIE la VIEVILLE 
3e btn Cdt MARCONNET formera un échelon de repli à la cote 150 au sud du village.

45e_RI_Guise_Le-Herie_Ferme_Beffevue.jpg

Poste de commandement du colonel près de la route Le HERIE – MARLE à hauteur du Cdt MARCONNET.
Chacun des btns du 1e de ligne ne mettra en ligne sue les effectifs strictement nécessaires, largement espacés.
Les autres éléments seront tenus en arrière en ligne d’escouades, les lignes à au moins 25 m les une des autres afin de diminuer la vulnérabilité.

Exécution de l’ordre

La commune de Le HERIE la VIEVILLE se souvient de cette date. Son Monument aux Morts est là pour rendre hommage aux différents régiments qui ont combattus dans la région de la commune.
Hommage_Le_Herie_GP.jpgLe_Herie_MaM_Cote_Gauche.jpgLe_Herie_MaM_Face.jpg

Le Hérie avait un cimetière militaire suite à la bataille des civils ont inhumé les soldats français dont voici la liste:>>>ICI<<<

31 août 1914

Le parcours du régiment en ce mois d'août 1914

 

45e_RI_Parcours_Mezieres_Laon_Aout_1914.jpg


En fin de journée du 30 août  le régiment marche sur CRECY sur SERRE arrivée vers 20 h et cantonnement.
Défense des Ponts de la Serre (1e btn) et marche sur NOTRE DAME DE LIESSE où le régiment arrive vers 14 h pour y cantonner .
Vers 22 h ordre de départ pour ROMAIN
Ordres pour la défense des ponts de la serre : voir ordre général n°34 de la 5e Armée

Ci-dessous le témoignage de l'institutrice de Liesse  Mlle Lacroix du 28 semptembre 1918 réfugié à Balazé (Ille et Vilaine)

Temoignage_Instit_Lacroix01.jpgTemoignage_Instit_Lacroix02.jpg


Le 31 août est une journée d'une grande nouveauté pour le Général MANGIN il devient général de division en prenant le commandement de la 5ème DI.

8e_BI__Mangin_31_08_14.jpg

Source: JMO 8ème brigade d'infanterie
 
 

Date de création : 22/04/2009 ! 20:50
Dernière modification : 07/09/2014 ! 08:38
Catégorie : JMO-1914 à 1919 - Année 1914
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