Recherche
Abonnez-Vous
Pour avoir des nouvelles de ce site, inscrivez-vous à notre Newsletter.
36 Abonnés
 ↑  
JMO-1914 à 1919
 ↑  
Découvrir
 ↑  
Amicale 45e RI
 ↑  
Historique du 45e RI
 ↑  
Nous Contacter
Visites

   visiteurs

   visiteurs en ligne

 ↑  
Recherche
Recherche
 ↑  
Remerciements

Henri MOREL
Catherine DELAMARRE
Jacques LANGON
Vincent SCARNIET
Jacky TAVOLA
Jean Claude PONCET
Bernard DEVEZ
Jean François MARTIN
Stéphan AGOSTO
Rémi HEBERT
Marie France MULET
Catherine GOFFIN
Alain POISOT
Denis MILHEM
Vincent LE CALVEZ
Marc BENOIT
Marcel HOUYOUX
Xavier BOCE
Laurent SOYER
Odile TIZON
Marie-Jeanne TROUSSIERE
Daniel TILMANT
François VERMAUT
Benoît JEANSON
Pierre MASSAULT
Lionel LEMARCHANT
Yves VUILLIOT
Gérald SANTUCCI
Benoît VERGER
Chantal KOOB/LEFIN
Paul LEFIN

 ↑  

rss Cet article est disponible en format standard RSS pour publication sur votre site web :
http://45eri.lescahiersdhistoire.net/data/fr-articles.xml

 

 
Article réalisé par  Daniel BEYS 
 
 
 
Clément MONIER est né à Gommegnies (Nord) en 1887, sous le nom de la demoiselle Adolphina DRUART, sa mère.
Cinq ans plus tard il est reconnu par son père, Clément, le jour où celui-ci  épouse la dite Adolphina. C’est en 1892 à Gommegnies. 

En 1907 Clément passe le conseil de révision à Landrecies. Son signalement sur le registre  matricule indique :  yeux bleus, cheveux et sourcils châtains, front haut, nez ordinaire, bouche  moyenne, menton rond, visage ovale, taille 1,67m, degré d'instruction générale 2. Il est en bonne 
santé on le déclare bon pour le service
 
L’année suivante, le 8 octobre 1908, il est incorporé au 84e régiment d'infanterie. Son service 
militaire se passe normalement, il est soldat de 2e classe. Clément est libéré le 25 septembre 1910 en 
ayant obtenu son certificat de bonne conduite. Il passe alors dans la réserve. 
A cette date il habite 
Fontaine-au-Bois et y travaille comme journalier agricole. 
Il effectue une période militaire au 84e R.I. du 30 août au 21 septembre 1912
 
 
Le 3 août 1914 , déclation de la guerre, l’état de siège est proclamé. (…) Il faut un laisser passer pour 
franchir le pont de chemin de fer, pour aller d’un village à l’autre.
4
 On craint les espions et, peut-
être, le désordre
 
Clément MONIER rejoint le 4 août le 84
e
 Régiment d’infanterie, dit Régiment d’Avesnes.
 
 Clément MONIER, toujours soldat au 84
e
 RI, s’installe comme la France dans une guerre 
qui se prolonge. Le front se stabilise, le 15 novembre 1914, on retrouve son régiment  
à Viel-Arcy dans l’Aisne… De janvier à mars le régiment est engagé dans le secteur de 
Beauséjour
14
 ; les combats sont incessants et 
les travaux de trerrassement aussi
15
. En avril 
c’est la Woëvre. Le 1
er
 mai 191516
 c’est Berryau-Bac (Aisne). 
Sur le front, le 2 octobre 1915, un ordre arrive 
au 84
e
 RI. Le Régiment de Clément sera retiré 
du front avec sa Division
17
 le 4 octobre. Les 
jours suivants sont passés à effectuer quelques 
manœuvres, dans des  travaux de propreté et 
des revues dans les compagnies. Finalement le 
12 octobre le 84
e
 embarque dans trois trains en 
gare d’Epernay. Les deux jours d’après ces 
trains passent à Sézanne, Juvisy, Les Aubrays, 
Limoges, Brive, Cahors, Montauban, Toulouse 
le terminu
 
 
 
il est affecté le 16 janvier 1917 au 45
e
 RI, toujours dans la 122
e
Division. Il s’éloigne de ses compagnons ch’timis. En mai 1917 Clément  est dans le secteur de 
Ljumnica. Souvent les engagements se résument à des tirs d’artillerie.
 
En juillet il combat dans le secteur de Kodza-Dere. Chaque jour, ou presque, voit tomber des soldats 
des deux camps. Après le froid glacial de l’hiver c’est la chaleur torride de l’été. L’équipement du 
poilu n’est bien adapté ni à l’un ni à l’autre. 
Les régiments sont sans cesse remaniés car 
il faut tenir compte des morts et des arrivées 
de nouvelles recrues. Une fois de plus 
Clément MONIER change de régiment le 6 
septembre 1917, c’est maintenant le 31
e
Régiment d’Infanterie. Il est probablement 
rapatrié d’Orient le même jour. 
Jusqu’au 30 novembre 1917 il n’est pas sur 
le front, peut-être à cause de son état de 
santé. 
Mais la bataille de Verdun est terrible et elle 
réclame sans cesse beaucoup d'hommes. Le 
1
er
 décembre Clément est transféré au 21
e
RI et il part immédiatement sur le front. 
Nous savons qu’il combat, comme 
beaucoup d’autres poilus, à Verdun
38
Enfin l'armistice est signée le 11 novembre 1918. C'est la fête, la joie est folle, aussi démesurée que 
la peur et la mort qui ont précédé. 
Comme de nombreux soldats Clément MONIER a peut-être une permission avant Noël, d’autant 
plus qu’il fait partie des ceux qui n’ont pas vu leur famille et leur maison depuis août 1914. Dans ce 
cas le train le dépose à la gare de Landrecies, les quelques kilomètres qui mènent chez lui paraissent 
biens longs tant il est impatient …
 
L'intégralité de la biographie est ici:
 
http://genea.beys.free.fr/hainaut/Clement%20MONIER_Guerre%2014-18.pdf

Date de création : 20/02/2012 ! 21:35
Dernière modification : 13/01/2013 ! 09:55
Catégorie : Découvrir - Ils y sont passé
Page lue 2972 fois
Précédent  
  Suivant


Réactions à cet article

Personne n'a encore laissé de commentaire.
Soyez donc le premier !